Derrière chaque innovation VEKA, il y a le travail d’un ou plusieurs responsables atelier. Expert dans son métier, le responsable atelier effectue de nombreux tests et essais pour concevoir ou faire évoluer les systèmes de menuiserie de demain.
Comment travaille le responsable atelier chez VEKA ?
Le responsable atelier travaille en étroite collaboration avec le responsable développement technique. Durant ses missions quotidiennes, il encadre un technicien menuisier et peut être amené à travailler avec différents acteurs de la filiale VEKA : directeur technique, directeur supply chain, techniciens itinérants…
Il assure la fabrication, la mise en œuvre et les tests des menuiseries. Il participe à la conception des nouveaux produits, aux présentations techniques produits et il assure la fabrication des échantillons et des modèles d’exposition.
Très adroit et soigneux, le responsable atelier est capable de réaliser des expertises ou contre-expertises très poussées et de proposer des solutions techniques avantageuses.
Il peut être aussi amené à porter occasionnellement des charges lourdes. Il aime relever des défis et de solutionner des problèmes techniques seul ou en groupe.
Nous recrutons des techniciens atelier dans le 74
Vous souhaitez rejoindre l’équipe VEKA sur son site de production à Thonon-les-Bains (74200) ? Notre service recrutement recherche des techniciens atelier :
- Expérience souhaitée : niveau d’étude bac +2, 2 à 5 ans dans un poste similaire.
- Langues parlées : maîtrise de l’anglais suffisante pour permettre les échanges avec les autres filiales.
- Qualités personnelles : soigneux, adroit, fiable, organisé, sens du challenge.
Vous travaillerez au département Direction technique, unité recherche et développement, en étroite collaboration avec le responsable logistique. Pour postuler, contactez-nous à : jobfrance[a]veka.com.
Ce qu’il faut retenir
- Le responsable atelier a un poste polyvalent, il développe, teste et fabrique les systèmes de menuiserie de demain.
- Adroit, soigneux et méticuleux : ce poste demande un véritable investissement et un sens du détail pour s’assurer que tout fonctionne parfaitement.
- 5000 angles, c’est une des commandes les plus importantes que Patrick, responsable atelier menuisier, a dû réaliser au sein de VEKA.
PORTRAIT : Patrick, responsable atelier menuiserie
Comment t’appelles-tu et quel est ton poste ?
Je m’appelle Patrick, je suis responsable atelier menuiserie depuis 1989.
Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
J’étais menuisier bois au départ, avec un CAP de menuiserie. À l’époque, j’habitais Marin et je voyais qu’il y avait une usine qui se développait beaucoup sur Thonon-les-Bains. J’ai eu envie d’aller voir ce qu’il était possible de faire et j’ai démarré en production. Le Directeur technique de l’époque m’a ensuite proposé ce poste.
Peux-tu nous décrire ton travail en quelques mots simplement ?
Je dirais que je conçois des produits, je les applique, je les soude, je les fabrique.
Je fais des fenêtres, des produits d’expositions, des produits pour les homologations, les labels de qualité ou pour des événements. J’interviens juste après le prototypage, quand on commence à réfléchir à l’industrialisation du produit.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?
J’aime beaucoup faire des prototypes, le fait de développer un nouveau produit ou un nouveau concept. Chez VEKA S.A.S, c’est peu courant car les concepts sont souvent développés en Allemagne, et améliorés en France.
Qu’est-ce qui est le plus difficile au quotidien ?
La chaleur, dans l’atelier, il fait chaud en été et froid en hiver ! Mais le boulot en lui-même, il n’est pas difficile, il est même passionnant.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute ?
Il faut déjà aimer ce qu’on fait, c’est l’essentiel. Il faut être aussi habile des mains et soigneux car on fait des échantillons pour une clientèle professionnelle – clients, prospects et architectes – qui veut des produits de qualité. On fabrique les premiers produits, on représente la marque VEKA, on fabrique des produits qui doivent donner envie.
Aussi, il faut pouvoir porter les barres et les vitrages et c’est assez physique.
Quelles sont les évolutions que tu constates dans ton métier ?
La qualité d’une fenêtre en fin de compte dépend de la qualité du profilé de base et de la qualité d’assemblage. Dans la qualité d’assemblage, ce qui fait la différence, c’est les ébavurages. Un ébavurage avec une machine traditionnelle qu’on avait jusqu’à maintenant, si un ébavurage passait, ça donnait une fenêtre pas très jolie.
J’avais toujours dit “quand un fournisseur développera une soudeuse sans ébavurage, on aura gagné dans le métier”, et cette machine, elle est arrivée et le pas est enfin franchi depuis 4 ans. On va pouvoir faire des finitions différentes donc ça ouvre beaucoup de possibilités pour l’avenir.